Hanns Eisler
von Franck Fischbach
Taschenbuch
Jetzt kaufen
Durch das Verwenden dieser Links unterstützt du READO. Wir erhalten eine Vermittlungsprovision, ohne dass dir zusätzliche Kosten entstehen.
Beschreibung
Cet ouvrage est un recueil de travaux dont certains ont déjà été publiés dans diverses revues, mais dont la majeure partie est inédite. Ces études constituent l'essentiel d'un ouvrage laissé inachevé par l'auteur.
Il s'agit, d'une part, de suivre le parcours qui a conduit un compositeur d'origine bourgeoise, formé par Schönberg (en même temps que Berg et Webern) aux techniques de composition d'avant-garde, à s'engager aux côtés de la classe ouvrière et, délaissant la musique de salon, à composer une «musique de combat». Mais au-delà du parcours individuel, il s'agit d'autre part pour l'auteur de retracer l'histoire de ce qu'il appelle, à la suite d'Adorno, le «matériau musical» et de montrer que le XXe siècle, époque de l'œuvre d'art devenue techniquement reproductible (Benjamin), est aussi celui d'une usure du matériau musical. Refusant une rénovation de ce matériau qui, à l'image de celle entreprise par Schönberg, resterait confinée dans les cercles restreints d'une élite tant musicale que sociale, Eisler aurait compris que la réaction contre l'usure du matériau ne pouvait venir que du rétablissement du lien entre la musique et la réalité sociale.
Nouant ainsi le contact avec les masses, Eisler a écrit pour elles non pas une musique au rabais, mais au contraire une musique dont l'auteur analyse ici en détail la haute technicité.
Il s'agit, d'une part, de suivre le parcours qui a conduit un compositeur d'origine bourgeoise, formé par Schönberg (en même temps que Berg et Webern) aux techniques de composition d'avant-garde, à s'engager aux côtés de la classe ouvrière et, délaissant la musique de salon, à composer une «musique de combat». Mais au-delà du parcours individuel, il s'agit d'autre part pour l'auteur de retracer l'histoire de ce qu'il appelle, à la suite d'Adorno, le «matériau musical» et de montrer que le XXe siècle, époque de l'œuvre d'art devenue techniquement reproductible (Benjamin), est aussi celui d'une usure du matériau musical. Refusant une rénovation de ce matériau qui, à l'image de celle entreprise par Schönberg, resterait confinée dans les cercles restreints d'une élite tant musicale que sociale, Eisler aurait compris que la réaction contre l'usure du matériau ne pouvait venir que du rétablissement du lien entre la musique et la réalité sociale.
Nouant ainsi le contact avec les masses, Eisler a écrit pour elles non pas une musique au rabais, mais au contraire une musique dont l'auteur analyse ici en détail la haute technicité.
Haupt-Genre
Lyrik & Dramen
Sub-Genre
Kritiken & Literaturwissenschaft
Format
Taschenbuch
Seitenzahl
433
Preis
116.95 €
Verlag
Peter Lang Group AG, International Academic Publishers
Erscheinungsdatum
01.11.1999
ISBN
9783906762807
Beschreibung
Cet ouvrage est un recueil de travaux dont certains ont déjà été publiés dans diverses revues, mais dont la majeure partie est inédite. Ces études constituent l'essentiel d'un ouvrage laissé inachevé par l'auteur.
Il s'agit, d'une part, de suivre le parcours qui a conduit un compositeur d'origine bourgeoise, formé par Schönberg (en même temps que Berg et Webern) aux techniques de composition d'avant-garde, à s'engager aux côtés de la classe ouvrière et, délaissant la musique de salon, à composer une «musique de combat». Mais au-delà du parcours individuel, il s'agit d'autre part pour l'auteur de retracer l'histoire de ce qu'il appelle, à la suite d'Adorno, le «matériau musical» et de montrer que le XXe siècle, époque de l'œuvre d'art devenue techniquement reproductible (Benjamin), est aussi celui d'une usure du matériau musical. Refusant une rénovation de ce matériau qui, à l'image de celle entreprise par Schönberg, resterait confinée dans les cercles restreints d'une élite tant musicale que sociale, Eisler aurait compris que la réaction contre l'usure du matériau ne pouvait venir que du rétablissement du lien entre la musique et la réalité sociale.
Nouant ainsi le contact avec les masses, Eisler a écrit pour elles non pas une musique au rabais, mais au contraire une musique dont l'auteur analyse ici en détail la haute technicité.
Il s'agit, d'une part, de suivre le parcours qui a conduit un compositeur d'origine bourgeoise, formé par Schönberg (en même temps que Berg et Webern) aux techniques de composition d'avant-garde, à s'engager aux côtés de la classe ouvrière et, délaissant la musique de salon, à composer une «musique de combat». Mais au-delà du parcours individuel, il s'agit d'autre part pour l'auteur de retracer l'histoire de ce qu'il appelle, à la suite d'Adorno, le «matériau musical» et de montrer que le XXe siècle, époque de l'œuvre d'art devenue techniquement reproductible (Benjamin), est aussi celui d'une usure du matériau musical. Refusant une rénovation de ce matériau qui, à l'image de celle entreprise par Schönberg, resterait confinée dans les cercles restreints d'une élite tant musicale que sociale, Eisler aurait compris que la réaction contre l'usure du matériau ne pouvait venir que du rétablissement du lien entre la musique et la réalité sociale.
Nouant ainsi le contact avec les masses, Eisler a écrit pour elles non pas une musique au rabais, mais au contraire une musique dont l'auteur analyse ici en détail la haute technicité.
Haupt-Genre
Lyrik & Dramen
Sub-Genre
Kritiken & Literaturwissenschaft
Format
Taschenbuch
Seitenzahl
433
Preis
116.95 €
Verlag
Peter Lang Group AG, International Academic Publishers
Erscheinungsdatum
01.11.1999
ISBN
9783906762807